Retour aux

racines

L’histoire raconte que François Le Clerc (Pata de Palo), Francis Drake (Le Pirate de la Reine) et d’autres loups de mer attaquèrent notre île à la recherche de ses précieux trésors. Parmi eux, le plus précieux et convoité de tous, son RHUM.

Depuis 1936, la famille Quevedo a réussi à perpétuer l’esprit d’une tradition séculaire héritée de ses maîtres rhumiers.

Aujourd’hui, quatre générations plus tard, perdure encore cet esprit qui a fait de notre nom de famille et de nos rhums un symbole de qualité authentique et indiscutable. La Palma est le cadre idéal où la nature, l’histoire, la culture, la tradition, l’artisanat et la qualité convergent en une parfaite harmonie. C’est ici que nos rhums naissent, entre la chaleur de nos gens, l’arôme de la canne à sucre fraîchement coupée, la douceur de notre climat, nos montagnes luxuriantes, la pureté de notre eau et la brise inépuisable de l’océan Atlantique.

"Nos valeurs: l’art du savoir-faire, expertise, famille et tradition.."

Histoire familiale de

Ron Aldea

Don Manuel Quevedo Aleman (1872-1968), un homme en avance sur son temps disait-on, fonde en 1936, la distillerie Ron Aldea dans la municipalité d’Aldea de l’ile de Gran Canaria dans le village de San Nicolas Tolentino. Né à Arucas de Gran Canaria, il émigre très jeune à Cuba, puis en 1888 il se rend à Saint-Domingue où à ces deux endroits, il fît ses premiers pas dans l’industrie sucrière.

Après son retour des Antilles, au début du XXe siècle, il travailla dans l’ombre de son père et de son oncle José Aleman, propriétaire de l’usine de sucre Bañaderos, pour ensuite prendre la direction d’une importante usine dans la ville de Guia (Gran Canaria) acquise en 1909 par un homme d’affaires anglais, Monsieur Leacock. De ses 37 ans, Quevedo était reconnu pour ses qualités de maître rhumier et sucrier.

Cette usine, sous la direction de Quevedo, fonctionna à pleine capacité pendant quatre ans, mais en raison des aléas de la Première Guerre mondiale, en 1916 la production devint presque nulle, entrainant ainsi la fermeture et la vente de l’usine en 1919 au financier portugais Enrique Dasilva Figueroa. Ce dernier emporta avec lui les principaux actifs de l’usine ainsi que Quevedo à l’île portugaise de Madère.

Il faut dire que cette époque coïncidait avec la fin du second cycle de vie de la culture de la canne à sucre aux Iles Canaries, où déjà observait on la fermeture des principales usines sucrières. Quevedo et sa famille y demeurèrent pendant une quinzaine d’années, de 1919 à 1934, et fut le directeur de l’usine de sucre à Sao Felipe (Funchal), propriété industrielle de M. Dasilva Figueroa. Là, il continua d’accumuler et murir son expérience dans la distillation de spiritueux.

En 1934, après l’effondrement économique de M. Dasilva Figueroa, Manuel Quevedo dût retourner aux Iles Canaries avec sa famille. Á ce moment, fort de son expérience, il se pencha sur le développement d’un projet qui lui sera cher: la naissance de sa distillerie de Ron Aldea, qui ouvrit ses portes en 1936. Au grand bénéfice de son projet, cette époque allait coïncider avec la naissance d’un nouveau cycle de vie de la culture de la canne à sucre aux Iles Canaries.

Don Manuel va vite se distinguer de la concurrence internationale par la mise en œuvre d’une méthode peu courante dans l’élaboration des distillats. Cette méthode avait pour principe La Distillation Directe du Jus de Canne à Sucre.

En règle générale, la production de l’eau-de-vie dans les principales régions sucrières et ce jusqu’à nos jours, s’effectue par la distillation de la mélasse de sucre résiduel afin d’exploiter au maximum cette matière première. L’idée de Don Manuel Quevedo, était de distiller le jus de la canne à sucre ou le « Guarapo », fraichement moulu, afin d’obtenir un rhum conservant fidèlement la saveur et les arômes purs de la canne à sucre.

La petite usine de Ron Aldea vit progressivement sa production augmentée au fur et à mesure que de nombreux agriculteurs reconvertirent leurs champs dans la culture de la canne à sucre, culture qui se présenta comme une alternative à la crise des exportations qui affecta le domaine agricole, plus spécialement la culture de la tomate. Á la fin des années 40 et au début des années 50, l’usine parvenait à produire la quantité de 200.000 litres en une seule récolte.

Entre 1954 et 1956, Don Manuel Quevedo transféra ses installations à la société agricole Rodriguez Quintana, qui a entrepris un profond remodelage de l’usine en érigeant un nouvel édifice et en installant de nouveaux alambiques, fûts et cuves de stockage, tout en maintenant à Manuel Quevedo comme directeur technique. Cette nouvelle société commercialisera leurs produits sous la marque de Ron del Charco.

Il s’ensuivi au cours des années ultérieures un contexte défavorable pour la production de la canne à sucre qui soufra un nouveau déclin au bénéfice de la culture de la tomate. La société agricole Rodriguez Quintana se vit obliger à importer leur canne à sucre et en 1960 la distillerie dû fermer définitivement ses portes.

Ron Aldea à

La Palma

Lorsque les installations de Ron Aldea furent transférées à la société agricole Rodriguez Quintana, Don Carmelo Quevedo, fils de Don Manuel Quevedo déménagea à l’Île de La Palma afin d’y porter le flambeau de la marque Ron Aldea.

Quelques années plus tard, en 1969, José Manuel Quevedo, fils de Carmelo, allait rejoindre son père pour écrire une nouvelle page d’histoire de l’héritage du père fondateur. Aujourd’hui José Manuel Quevedo et sa sœur Maria Jésus Quevedo, poursuivent fièrement la tradition familiale et maintiennent vivant l’esprit de l’élaboration artisanale des premiers maîtres rhumiers.

Étapes de fabrication de

note rhum

Zafra ou récolte

Point de départ de nos rhums et épicentre de notre étape de fabrication. C’est un des moments les plus importants et attendus par notre famille et revêt une importance vitale pour notre marque.​ Toute la canne à sucre qui forme notre matière première a été cultivée selon des pratiques durables, récoltée à la main et traitée par les agriculteurs de la zone dans le plus grand respect de notre environnement rural. Sous la direction de nos cahiers de charges, ils nous fournissent une matière première d’une grande qualité.

Fermentation

Une composition symphonique dirigée par la nature. Exempt de tous additifs chimiques et procédés préalables d’extraction du sucre, le jus ou Guarapo fermente directement selon un procédé naturel qui lui permet de maintenir intactes toutes ses propriétés naturelles. Ainsi, notre processus de fermentation est contrôlé de manière naturelle par le tangage de la levure native sous contrôle de la température, qui peut durer environ 30 heures.

Viellissement et L'art du «Blending»

C’est un processus qui requiert maitrise et patience. Durant de longues années, nous vieillissons notre eau-de-vie dans des fûts de chêne de constitutions distinctes et à travers des techniques complexes d’assemblage. Dans la mire de nos objectifs, se trouve l’obtention de rhums complexes, porteurs de l’expression de la meilleure qualité.

Mouture

Dès leur arrivée à nos installations, la canne à sucre est entreposée, classifiée et moulue selon le principe du premier arrivé, premier servi, minimisant ainsi le temps écoulé entre la récolte de la canne à sucre et l’extraction du jus de canne (Guarapo). Le résidu obtenu de la mouture, est récupéré par nos agriculteurs et servira de fertilisant naturel pour l’agriculture locale.

Distillation

Notre procédé de distillation nous permet d’obtenir une eau-de-vie directement du «Guarapo», maintenant ainsi intact les saveurs, arômes et la richesse de la canne à sucre, fraichement récoltée. Aujourd’hui, après un siècle d’histoire nous perpétuons la distillation directe du jus de canne comme méthode essentielle pour confectionner nos rhums avec le même alambique qu’utilisait le père fondateur de la distillerie, une relique datant de 1893 et fabriquée en France par la maison Egrott. Chauffé au bois, notre alambique témoigne du caractère artisanal de notre fabrication, et nous concède des rhums d’une grande complexité aromatique. Les résidus de la distillation, communément appelés «vinaza» auront également pour vocation de servir de fertilisant par l’agriculture insulaire.

Hydratation et Repos

Tous nos rhums sont hydratés avec de l’eau pure procédant des sources de Marcos y Cordero, l’une des sources d’eaux naturelles les plus importantes de l’archipel canarien. Après avoir été hydratés, nos rhums séjourneront tranquillement dans un repos absolu dans des cuves d’aciers inoxydables, durant une période minimum de deux mois, afin de permettre la parfaite intégration et assemblage de tous ses composants

Zafra ou récolte

Point de départ de nos rhums et épicentre de notre étape de fabrication. C’est un des moments les plus importants et attendus par notre famille et revêt une importance vitale pour notre marque.​ Toute la canne à sucre qui forme notre matière première a été cultivée selon des pratiques durables, récoltée à la main et traitée par les agriculteurs de la zone dans le plus grand respect de notre environnement rural. Sous la direction de nos cahiers de charges, ils nous fournissent une matière première d’une grande qualité.

Mouture

Dès leur arrivée à nos installations, la canne à sucre est entreposée, classifiée et moulue selon le principe du premier arrivé, premier servi, minimisant ainsi le temps écoulé entre la récolte de la canne à sucre et l’extraction du jus de canne (Guarapo). Le résidu obtenu de la mouture, est récupéré par nos agriculteurs et servira de fertilisant naturel pour l’agriculture locale.

Fermentation

Une composition symphonique dirigée par la nature. Exempt de tous additifs chimiques et procédés préalables d’extraction du sucre, le jus ou Guarapo fermente directement selon un procédé naturel qui lui permet de maintenir intactes toutes ses propriétés naturelles. Ainsi, notre processus de fermentation est contrôlé de manière naturelle par le tangage de la levure native sous contrôle de la température, qui peut durer environ 30 heures.

Distillation

Notre procédé de distillation nous permet d’obtenir une eau-de-vie directement du «Guarapo», maintenant ainsi intact les saveurs, arômes et la richesse de la canne à sucre, fraichement récoltée. Aujourd’hui, après un siècle d’histoire nous perpétuons la distillation directe du jus de canne comme méthode essentielle pour confectionner nos rhums avec le même alambique qu’utilisait le père fondateur de la distillerie, une relique datant de 1893 et fabriquée en France par la maison Egrott. Chauffé au bois, notre alambique témoigne du caractère artisanal de notre fabrication, et nous concède des rhums d’une grande complexité aromatique. Les résidus de la distillation, communément appelés «vinaza» auront également pour vocation de servir de fertilisant par l’agriculture insulaire.

Hydratation et Repos

Tous nos rhums sont hydratés avec de l’eau pure procédant des sources de Marcos y Cordero, l’une des sources d’eaux naturelles les plus importantes de l’archipel canarien. Après avoir été hydratés, nos rhums séjourneront tranquillement dans un repos absolu dans des cuves d’aciers inoxydables, durant une période minimum de deux mois, afin de permettre la parfaite intégration et assemblage de tous ses composants

Viellissement et L'art du «Blending»

C’est un processus qui requiert maitrise et patience. Durant de longues années, nous vieillissons notre eau-de-vie dans des fûts de chêne de constitutions distinctes et à travers des techniques complexes d’assemblage. Dans la mire de nos objectifs, se trouve l’obtention de rhums complexes, porteurs de l’expression de la meilleure qualité.